En 2025, Lucy Guo détient le titre de plus jeune milliardaire en vie, un statut rarement attribué à une femme issue de la tech. Ce record survient alors que la majorité des fortunes mondiales restent concentrées chez des héritiers ou dans les mains d’entrepreneurs bien plus âgés.L’ascension de Lucy Guo s’inscrit dans une dynamique où l’innovation technologique bouleverse les trajectoires traditionnelles de l’enrichissement. Les statistiques montrent un déplacement progressif des centres de pouvoir financier vers une génération de fondateurs autodidactes, souvent issus de milieux modestes et marqués par un rapport différent à la gestion de leur fortune.
Lucy Guo, le visage inattendu de la jeunesse milliardaire
À vingt-huit ans, Lucy Guo s’impose comme un phénomène à part dans le cercle restreint des grandes fortunes. Née de parents immigrés chinois, diplômée de Carnegie Mellon, elle occupe en 2025 la première place des plus jeunes milliardaires autodidactes avec une fortune estimée à 1,3 milliard de dollars. Ici, pas question d’héritage : c’est en naviguant au plus près des mutations technologiques qu’elle s’est forgé son destin. Après avoir fait ses armes chez Facebook et Snapchat, elle cofonde Scale AI avec Alexander Wang, crée Backend Capital son propre fonds, avant de lancer Passes, une plateforme innovante qui bouleverse la scène numérique.
Ce qui saute aux yeux chez Lucy Guo : une capacité rare à saisir l’instant propice et à anticiper les grandes transformations. S’investir très tôt dans l’intelligence artificielle via Scale AI l’a propulsée sur un secteur stratégique. Cette société, experte dans la labellisation de données pour nourrir les nouveaux algorithmes, s’impose rapidement en Californie. Mais Lucy Guo n’est pas seulement entrepreneuse : elle se distingue aussi en investissant dans la finance digitale avec des sociétés comme Ramp, apportant un regard affûté sur la notion même de valeur et de création de richesse.
Moins de 5% des milliardaires de moins de trente ans sont des femmes, et la proportion est encore plus faible pour celles issues de milieux populaires. Lucy Guo change la donne. À la fois experte technique et visionnaire, elle sait fédérer des équipes d’origines très diverses. Fini l’image d’exception : la jeune femme milliardaire self-made n’est plus un cas isolé. Son exemple fissure le monopole des grandes lignées familiales sur la richesse mondiale.
Quels secrets expliquent un tel succès précoce ?
La rapidité de l’ascension de Lucy Guo ne manque pas d’étonner. Peu atteignent un tel niveau de richesse avant la trentaine sans soutien familial. Pour elle, tout débute par une approche radicale de l’apprentissage et de l’expérimentation, cultivée dès ses débuts chez Facebook et Snapchat. Observant de près des géants comme Mark Zuckerberg, elle étudie chaque décision, chaque virage stratégique.
Son atout maître ? Une alliance très vivante entre excellence technique et flair entrepreneurial. Cofondatrice de Scale AI, Lucy Guo a décelé très tôt l’essor de l’intelligence artificielle et l’impact des données de masse. Au fil de ses projets, Backend Capital, Ramp, Passes, elle se distingue par sa lecture des signaux faibles et la capacité à s’entourer des bonnes personnes. Rien de linéaire : chaque lancement est un pari pensé et ajusté à des secteurs en pleine évolution.
Le parallèle est souvent fait entre Lucy Guo et d’autres nouveaux « self-made » tels qu’Edwin Chen (Surge AI) ou Nathan Blecharczyk (Airbnb). Mais elle écrit sa propre histoire. Tiraillée entre technique et investissement au sens large, elle érige cette fortune de 1,3 milliard de dollars sur fond de compétences tranchées, de prise de risque mesurée, et de réactions rapides à un marché incertain. Le centre de la richesse change : l’initiative éclipse peu à peu l’héritage.
Panorama des secteurs où les jeunes milliardaires s’imposent
Ceux qui bâtissent leur fortune aujourd’hui misent sur des domaines en profonde mutation, où la technologie et l’innovation sociale pèsent lourd. La tech écrase la concurrence, portée par des figures comme Lucy Guo (Scale AI) ou Edwin Chen. On retrouve l’intelligence artificielle, la gestion de données, les fintechs et les nouvelles plateformes digitales parmi les principaux leviers. Les exemples abondent : automatisation financière, gestion intelligente des flux, et intégration massive d’algorithmes prédictifs.
À côté de ces talents, des héritiers prennent les commandes de groupes établis, tels Lukas Walton (Walmart) ou Kevin David Lehmann (DM-Drogerie Markt). Certains multiplient les stratégies, à l’image de Clemente Del Vecchio (conglomérat industriel) ou Johannes von Baumbach dans le secteur pharmaceutique. Le capital-risque et la finance, dynamisés par Thrive Capital ou Ramp, contribuent à diversifier encore ces profils.
Afin de mieux cerner où ces fortunes récentes s’imposent, voici les domaines majeurs qui concentrent les trajectoires rapides :
- Technologie & Intelligence artificielle : entreprises comme Scale AI, Surge AI, CoreWeave
- Luxe et distribution : groupes tels qu’EssilorLuxottica, Walmart, DM-Drogerie Markt
- Finance, venture capital, fintech : sociétés comme Thrive Capital, Ramp
- Énergies et industrie : acteurs leaders WEG, Boehringer Ingelheim
Les jeunes milliardaires naviguent entre plusieurs sphères. Les autodidactes misent sur des stratégies risquées et répondent à l’imprévu, les héritiers optent pour l’expérimentation à grande échelle. Les lignes de partage de la richesse mondiale se déplacent à vue d’œil, redessinant la carte du pouvoir financier.
Vivre milliardaire à 25 ans : un mode de vie à part
Coté coulisses, la vie de cette génération montante ressemble peu aux clichés. Lucy Guo incarne une nouvelle donne : la réussite fulgurante, sans transmission familiale et tout juste la vingtaine passée. Mais ce privilège s’accompagne de défis de taille : dompter la croissance accélérée, affronter la pression, rester visionnaire sur toute la ligne et affirmer son leadership dans un univers qui ne laisse aucune place à l’inertie.
Semaine après semaine, l’agenda jongle entre rendez-vous investisseurs, conférences, mentorats et brainstormings. Il faut préserver sa réputation tout en multipliant les projets, suivre le rythme effréné des grandes villes mondiales où tout se décide, San Francisco, New York, Singapour. Si certains signes extérieurs de richesse subsistent, jets privés, art contemporain, résidences de prestige,, la priorité penche souvent désormais vers l’impact, l’innovation et le renforcement du réseau technologique.
Voici les traits clés qui structurent la vie de ces milliardaires nouvelle génération :
- Ultra-mobilité : échanges constants avec les grandes métropoles économiques
- Vie connectée : présence continue sur les réseaux, gestion serrée de l’image
- Enjeux sociétaux : engagement dans des mécénats, la philanthropie, l’innovation responsable
Comparer Lucy Guo à d’autres visages de la prospérité précoce, Mark Zuckerberg, Edwin Chen, Taylor Swift ou Livia Voigt, c’est constater un nouveau mode d’influence. La compétition s’intensifie, mais la motivation va au-delà de la réussite individuelle : il s’agit d’inventer une trace, d’orienter une part du monde. Reste à savoir comment ces pionniers utiliseront l’élan de leur fortune pour écrire la suite du scénario mondial.
