À la latitude 36.443588 et longitude 6.026489, la classification échappe aux grandes listes d’espaces protégés. Pourtant, la végétation locale ne se contente pas de jouer les figurantes : des espèces endémiques s’y accrochent, défiant les standards régionaux et bousculant les inventaires botaniques du nord-ouest algérien. Les relevés floristiques menés ici révèlent un éventail de plantes rarement rencontré par ailleurs. Dans ce coin d’Algérie, la biodiversité se fait discrète, mais refuse l’oubli.
Retour en 1987. Un rapport administratif mentionne le potentiel forestier de Ben Khalifa. La suite ? Rien de concret : aucune décision majeure, pas de changement structurel dans la gestion de ces ressources naturelles. Les archives locales, bien que lacunaires, dressent pourtant le portrait d’une exploitation sylvicole ancienne. Le site a longtemps pesé dans les échanges régionaux, entre mémoire collective et logistique rurale.
La forêt de Ben Khalifa à la latitude 36.443588, longitude 6.026489 : un écrin méconnu
À la frontière des wilayas de Mila et Skikda, la forêt de Ben Khalifa s’accroche aux reliefs tourmentés du nord algérien, pile aux coordonnées 36.443588, 6.026489. Ce massif méditerranéen, rarement mis en avant sur les cartes, enjambe crêtes et vallons boisés à deux pas de la ville de Mila, l’ancienne Milev, et d’El Harrouch. Trop souvent absente des inventaires nationaux, la forêt occupe pourtant un point névralgique entre Mechtat Aïn Toub et El Hammam, bordée par la forêt de Beni Salah et des repères historiques comme la mosquée Sidi Ghanem ou les remparts byzantins.
Dans ce décor, les coordonnées GPS deviennent bien plus qu’un repère technique : elles dessinent le périmètre d’un territoire encore à l’abri de l’expansion urbaine. Les chemins serpentent sous les chênes-lièges et les pins d’Alep, dévoilant des vues sur la plaine et les contreforts. Par sa taille et sa diversité, la forêt relie des lieux de vie, les marchés de Rouached, les usages ruraux, les traditions transmises de génération en génération.
Voici les principaux repères pour situer ce massif :
- Localisation précise : 36.443588, 6.026489
- Dépendance administrative : wilayas de Mila et Skikda
- À proximité directe : Rouached, El Harrouch, ville de Mila, Mechtat Aïn Toub, El Hammam
- Ressources patrimoniales : sites historiques, marchés de campagne, espaces naturels préservés
La forêt Khalifa Algérie dépasse le simple statut de zone boisée. Elle s’affirme comme un point d’intersection : carrefour d’influences, réservoir de biodiversité, témoin d’une histoire régionale mouvementée. Chercheurs, forestiers, riverains : chacun trouve matière à questionnement et à attachement dans cette forêt encore méconnue.
Quels récits et vestiges témoignent de son histoire ?
Dans la région de Mila, la forêt de Ben Khalifa s’impose comme un trait d’union entre nature et histoire. Aux abords de Mechtat Aïn Toub et El Hammam, elle côtoie les marques de civilisations disparues. La proximité avec Mila, autrefois Milev, ancre la forêt dans une longue histoire : remparts byzantins, mosquée Sidi Ghanem, autant de traces d’un passé plurimillénaire.
Les récits transmis alimentent l’image d’une forêt au cœur des usages ruraux. Les communautés voisines l’ont longtemps fréquentée pour le marché de Rouached, échangeant denrées, bétail et outils. Ces rendez-vous hebdomadaires tissent encore aujourd’hui une toile solide entre la forêt et la vie sociale du secteur. Sous les arbres, naissent les histoires, les alliances familiales, les pratiques agricoles, tout un patrimoine oral qui s’ancre dans le paysage.
Un peu plus loin, les ruines de Mila racontent la continuité de l’occupation humaine. Antiques vestiges et édifices religieux structurent l’environnement, perpétuant la mémoire collective. Grâce à sa position, la forêt de Ben Khalifa fait écho à ces marqueurs historiques. Pour les chercheurs, c’est un terrain fertile pour explorer les interactions entre nature, société rurale et héritage patrimonial. Les coordonnées GPS, 36.443588, 6.026489, deviennent alors les jalons d’une cartographie vivante, où s’entrelacent récits, usages et traces archéologiques.
Entre biodiversité et paysages, ce que révèle une exploration sur place
Poser le pied dans la forêt de Ben Khalifa, à la latitude 36.443588 et longitude 6.026489, c’est découvrir un condensé du massif méditerranéen à la frontière de Mila et Skikda. Les yeux balayent une végétation luxuriante : mosaïque de chênes-lièges, pins d’Alep, arbousiers. Les verts profonds rivalisent avec des reflets argentés sur les troncs, la lumière variant selon la saison. Dès l’aube, les sentiers s’animent : randonneurs, passionnés d’observation animale, tous partent à la découverte.
Voici quelques exemples de rencontres fréquentes dans cette forêt :
- Renards, sangliers, chacals dorés, hérissons d’Algérie : chaque promenade réserve son lot de surprises.
- Des oiseaux, parfois peu communs, se laissent apercevoir à la cime, signe d’une faune locale riche.
Au fil des heures, promeneurs, familles en pique-nique, cyclistes en VTT investissent les lieux, profitant des pentes douces et des sous-bois ombragés. La forêt, véritable refuge naturel, limite l’érosion, recharge les nappes phréatiques, joue un rôle de régulateur pour le climat méditerranéen environnant.
On y croise aussi des cavaliers, des groupes venus pour l’écotourisme, ou des amateurs de botanique. Les liens entre habitants, visiteurs et territoire se tissent au gré des activités. Ici, la nature ne se dévoile pas d’un seul coup : elle se laisse approcher, au rythme des usages, dans la discrétion de la faune et la diversité des pratiques, loin du tumulte des axes routiers.
Envie d’en savoir plus ? Ressources et pistes pour approfondir la découverte
Les coordonnées 36.443588, 6.026489 désignent une zone où la gestion forestière dépend de la Direction Générale des Forêts (DGF). Cette administration, rattachée au ministère de l’Agriculture algérien, veille à l’équilibre écologique, à l’entretien et à la préservation du massif. Les rapports officiels, disponibles en consultation sur place ou auprès de la wilaya de Mila, livrent des informations sur la composition végétale, les enjeux de préservation et les projets de reboisement ou de lutte contre les incendies.
Pour avancer concrètement, il est utile de solliciter les services locaux ou d’échanger avec les agents forestiers présents sur le terrain. Leur expérience permet de mieux comprendre la cartographie des sentiers, la faune présente, les périodes favorables à l’observation, mais aussi les contraintes de gestion.
Les férus d’histoire trouveront des pistes dans les archives régionales à Mila et Skikda, qui mentionnent la proximité de la forêt de Ben Khalifa avec l’ancienne Milev, la mosquée Sidi Ghanem ou les remparts byzantins. Les travaux universitaires consacrés au patrimoine naturel et rural du nord algérien enrichissent la réflexion et replacent la forêt dans le contexte plus large des espaces boisés méditerranéens.
Quelques ressources ou démarches pour aller plus loin :
- Consultez les rapports de la Direction Générale des Forêts pour les dernières données disponibles.
- Contactez les associations du secteur pour participer à des sorties en groupe ou à des ateliers éducatifs.
- Parcourez les bases de données cartographiques pour observer l’évolution du paysage forestier à partir des coordonnées GPS.
Ici, la forêt ne se contente pas d’exister : elle invite à questionner, à arpenter, à transmettre. Sur la carte, deux chiffres. Sur le terrain, tout un monde à explorer.